L’Europe s’engage en Guadeloupe


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Développement des territoires
Thématique : Développement des territoires

AGENCE REGIONALE DE LA BIODIVERSITE DES ÎLES DE GUADELOUPE

La planète revisitée

85%

Coût total : 1 773 661 €
EUROPE : 1 507 603 €
Fonds : FEDER

DESCRIPTION

Depuis 2006, le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) est à l’initiative d’un vaste programme d’explorations naturalistes intitulé « La Planète Revisitée » (LPR). La cible : la biodiversité négligée des territoires tropicaux, à savoir les algues et invertébrés marins et terrestres, mal connus et pourtant très riche en espèces. Plusieurs centaines de scientifiques du monde entier ont ainsi pris part à des explorations afin d’étudier différents points chauds (hotspots) de la biodiversité.

Un des enjeux forts de « La Planète Revisitée » est de raccourcir le temps taxinomique, c’est-à-dire la durée entre la découverte d’une nouvelle espèce sur le terrain et sa description dans une publication scientifique, qui conditionne sa disponibilité pour la communauté scientifique et les acteurs de la conservation.

Les trois-quarts des espèces de la Planète restent encore à découvrir et à décrire, mais en même temps le quart, le tiers voire la moitié des espèces aura probablement disparu d’ici le milieu ou la fin du siècle. Accélérer l’exploration et la découverte des espèces est donc une urgence, non seulement pour les scientifiques, mais également pour les gestionnaires des milieux et des ressources naturelles. Ceci vaut en particulier pour les mers tropicales et le potentiel de découvertes en Guadeloupe est élevé.

Ainsi, en 2012, le Parc national de la Guadeloupe (PNG), l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) ont réalisé un grand inventaire des algues et invertébrés marins des écosystèmes côtiers de Guadeloupe, dénommé Karubenthos I.

Afin de consolider leur collaboration, les mêmes acteurs ont décidé de poursuivre l’exploration de la Guadeloupe en ciblant en 2015 les environnements profonds, jusqu’ici peu explorés et avec un fort potentiel en découvertes scientifiques, dans le cadre de campagne océanographique dénommée Karudeep ou Karubenthos II.

Fort du succès de ces 2 explorations marines et pour compléter l’inventaire existant, les îles périphériques de la Guadeloupe sont aujourd’hui ciblées pour de nouvelles expéditions, avec en plus un enjeu sur le volet terrestre.

L’Agence Régionale de la Biodiversité des Îles de Guadeloupe (ARB-IG) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), en lien étroit avec l’Office Français de la Biodiversité (PatriNat OFB-MNHN-CNRS-IRD) portent un nouveau projet intitulé « La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe » (LPRIG) qui a pour objectif l’amélioration des connaissances sur la biodiversité méconnue (ex. : les espèces marines de petites tailles parmi les mollusques, crustacés et vers annélides, les espèces végétales marines comme les algues et terrestres comme les lichens, mousses ou encore les espèces terrestres telles que les insectes, araignées, vers, etc.) dans les Îles du sud que sont la Désirade (dont Petite-Terre), Marie-Galante et les Saintes. Il s’articule autour de 2 volets : un volet terrestre et un volet marin pour lesquels environ 100 chercheurs locaux, nationaux et internationaux sont mobilisés pendant plus de 45 jours.

Sous l’impulsion de l’ARB-IG, ce projet devient un projet de territoire où tous les guadeloupéens sont invités à prendre part à cette exploration naturaliste, une « fête » de la biodiversité. Ce projet d’exploration est un temps fort pour mobiliser la population sur les enjeux de la préservation de la biodiversité, notamment les scolaires et les étudiants qui ont toute leur place dans ce projet.

Les principales actions du projet sont :

  • Réaliser un inventaire terrestre et marin de la biodiversité dite « négligée » dans les îles du sud de l’archipel guadeloupéen (Les Saintes, Marie-Galante et La Désirade dont Petite-Terre)
  • Mettre à disposition les données scientifiques sur les bases de données publiques
  • Permettre le déplacement de scolaires sur le site du laboratoire sur chaque territoire
  • Permettre l’immersion d’étudiants de l’Université des Antilles auprès des chercheurs participants

OBJECTIFS

Le projet doit permettre de :

  • Acquérir de la donnée scientifique sur la biodiversité encore peu explorée,
  • Partager cette donnée avec toute la communauté scientifique locale, nationale et internationale, et la rendre accessible à tous publics,
  • Permettre l’appropriation et l’acculturation de la biodiversité par la population guadeloupéenne.
  • Communiquer et sensibiliser autour du projet et de la biodiversité (conférences de lancement/restitution, participation à des évènements publics, productions d’outils de communication, organisation de journées portes ouvertes…)

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